Pendant l’épidémie de Covid-19, il est indispensable de rester très attentif à sa santé et à celles de ses enfants et de se faire soigner sans attendre. Malgré le contexte sanitaire actuel, les soins nécessaires et les dépistages ne doivent pas être reporté.
COVID-19 : LA TÉLÉCONSULTATION ET LES TÉLÉSOINS POUR TOUS
Il ne faut pas hésiter à contacter son médecin soit pour une téléconsultation, soit pour un rendez-vous sur place (tous les professionnels de santé, qu’ils exercent en cabinet, en centres de santé ou en établissements de soins, se sont organisés pour limiter au maximum les risques de contamination).
Afin de protéger l’ensemble de la population, il est possible de bénéficier d’une consultation ou de soins à distance par certains professionnels de santé (médecin, infirmier, sage-femme, orthophoniste, masseur-kinésithérapeute, orthoptiste, pédicure-podologue). Cette solution permet la continuité des soins tout en limitant les risques de propagation du coronavirus.
Pendant la période de l’épidémie, les téléconsultations sont prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie et ce jusqu’à la fin de l’état d’urgence sanitaire. Dans le cas où la vidéotransmission est impossible, la téléconsultation peut se faire par téléphone, dans les mêmes conditions de prise en charge.
En cas d’urgence, le 15
En cas d’urgence, notamment des difficultés respiratoires, une suspicion de crise cardiaque ou d’un accident vasculaire cérébral (AVC), appeler le 15 (ou le 114 pour les personnes sourdes ou malentendantes).
INTERRUPTION VOLONTAIRE DE GROSSESSE (IVG) ET COVID-19
Téléconsulter pour pratiquer une IVG médicamenteuse
Les consultations nécessaires aux interruptions volontaires de grossesse (IVG) médicamenteuses peuvent être réalisées sous forme de téléconsultations prises en charge à 100 % par l’Assurance Maladie, si la femme le souhaite et si le praticien (médecin ou sage-femme) l’estime possible, selon le schéma suivant :
- une téléconsultation d’information et de remise des ordonnances ;
- une consultation de prise du médicament qui arrête la grossesse (antiprogestérone) :
- en cas de téléconsultation, la femme peut aller chercher le médicament en officine, en lien avec le médecin ou la sage-femme qui la suit ;
- le deuxième médicament (prostaglandine) doit être pris 36 h à 48 h après le premier.
- une téléconsultation de contrôle dans les 14 à 21 jours qui suivent.
Délai rallongé pour recourir à une IVG médicamenteuse
De plus, le délai pour procéder à une IVG médicamenteuse hors milieu hospitalier est assoupli, passant ainsi de 7 à 9 semaines d’aménorrhée (7e semaine de grossesse).
Pour plus d’information sur les conditions de prise en charge et les tarifs, consulter l’article Interruption volontaire de grossesse : votre prise en charge.
Source: ameli.fr